L’École de cinéma
Photographe de plateau
Le métier de photographe de plateau, également connu sous le nom de photographe de plateau cinématographique ou photographe de plateau télévisuel, est une profession essentielle dans l’industrie du cinéma et de la télévision.
En résumé, le métier de photographe de plateau demande une combinaison de compétences techniques, artistiques et relationnelles. C’est un métier exigeant mais gratifiant pour ceux qui sont passionnés par l’industrie du cinéma et de la télévision.
les formations
Diplôme de Photographe de plateau
Formation sur 4 semestres (2 ans)
1ère année :
Certificat en Techniques Audiovisuels
2ème année :
Diplôme de Photographe de plateau
Brevet professionnel de Photographe de plateau
Formation sur 10 mois en cours du soir* ou weekend* au choix
(50h de cours en présentiel et/ou à distance)
Attestation de suivis de cours en Technique Audiovisuels
Formation sur 5 mois en cours du soir* ou weekend* au choix
(25h de cours en présentiel et/ou à distance)
Informations
Les inscriptions, dans la limite des places disponibles, seront prises soit pour une formation complète soit pour un cycle d’apprentissage. La période d’inscription est ouverte toute l’année. L’admission sera effectuée sur la base du dossier et du résultat de l’entretien avec le directeur de l’école.
Sur un tournage de film, le photographe de plateau est un technicien chargé de photographier ce qui se passe devant la caméra, et parfois à côté. Il ne participe pas à la fabrication directe du film. Les photos de plateau qu’il réalise, propriétés de la production du film, serviront pour le matériel publicitaire et pour le matériel de presse du film.
Les photos sont souvent posées et prises séparément du moment précis de tournage des plans du film. D’autres peuvent être prises pendant le tournage proprement dit ; pour cela, le photographe doit être muni d’un appareil silencieux (non reflex par exemple), ou d’un « blimp » pour supprimer le bruit de l’obturateur d’un appareil reflex, de façon à pouvoir photographier silencieusement pendant que la caméra tourne.
Le photographe de plateau réalise des prises de vue d’objets, de personnes ou de lieux. Il traite l’image en fonction du support de publication (papier, écran) et de l’utilisation de la photo (publicité, médias électroniques, journaux, magazines, etc.).
Le photographe de plateau met en place le plateau de prise de vue, positionne l’objet à photographier. Il procède au réglage de l’appareil photographique, affine l’éclairage, oriente les projecteurs et les écrans pour ajuster la lumière et la luminosité. Il utilise les accessoires pour mettre l’objet en valeur. Il installe la personne à prendre en portrait dans le cadre d’un film publicitaire ou d’un documentaire.
Le programme de formation a pour but de développer les compétences et les capacités d’innovation des photographes de plateau afin de pouvoir «jouer» avec l’appareil photo et d’élaborer ensuite le sujet, le thème ou le reportage en réunissant toutes les informations et la documentation nécessaire à la réalisation du mandat cinématographique.
La formation privilégie une meilleure connaissance du fonctionnement de l’environnement professionnel et l’appropriation des méthodes et outils de production photographiques à partir des projets imposés.
L’étudiant pourra ainsi apprendre de façon détaillée les pratiques professionnelles du métier de photographe de plateau :
- L’utilisation de logiciels de traitement d’images et du matériel de prise de vues.
- La chaîne de production de photos numériques depuis la prise de vue.
- Le montage numérique : assemblage d’images, effets spéciaux 2D, dessin.
- La mise en page et la conception graphique.
- Réaliser des prises de vues sur un thème spécifique.
- L’iconographie et la gestion de bases de données d’image.
- Macrophotographie.
- Microphotographie.
L’école privilégie un apprentissage pratique, c’est-à-dire « apprendre en faisant ». Dans notre cursus, l’étudiant sera impliqué dans différentes situations (fictives ou réelles) afin d’utiliser les compétences acquises en les faisant évoluer tout au long de sa formation.
L’enseignement sera dispensé par cycle d’apprentissage. Le cursus d’un cycle aboutira à la réalisation d’un projet. Le projet sera individuel (exposé sous forme écrite ou numérique) ou collectif.
Dans le cursus d’apprentissage de l’étudiant, le visionnage et le décryptage filmique, les travaux dirigés ou travaux accompagnés font partie intégrante de la formation.
Cette formation s’articule autour de 5 cycles d’apprentissage pour une année d’études (7 – 8 semaines par rythme scolaire) et autour de projets collectifs ou individuels axés sur une thématique imposée par la direction de l’école. Celle-ci peut se décliner aussi en projets libres.
En abordant des thématiques aussi diverses que variées et en utilisant différentes techniques et procédures, l’étudiant devra disposer d’outils d’analyses précis, exprimer son émotion et éduquer son regard à partir de séquences choisies dans des cinématographies de toutes les époques et de toutes les nationalités.
L’organisation par cycle d’apprentissage permet aux étudiants d’apprendre d’une manière inductive, en tirant des conclusions à partir de l’expérience vécue.
L’organisation modulaire permet le développement d’une approche des principes et des techniques prodigués dans les différents cours et ateliers: observation, écriture, introduction à la technique du plateau et analyse.
L’étudiant pourra ainsi appréhender de manière globale et créative les outils d’observations et la connaissance de la réalité du métier ainsi que les spécificités et qualités requises pour le travail en équipe.
En règle générale, l’évaluation sera effectuée tout au long de la formation (épreuves partielles, présence, participation, etc.). Un module d’un cycle (couplé à un projet spécifique) sera acquis par la présentation réussie d’une épreuve finale (ou une somme d’évaluations partielles).
La validation finale de chaque cycle d’apprentissage doit correspondre à l’acquisition d’au moins 80% des modules ainsi qu’à l’obtention minimale de la mention « satisfaisant » pour que le projet de fin de cycle soit validé par le collège des enseignants.