Ensemblier – Ensemblière

Dans l’atmosphère chargée d’un studio de cinéma, l’ensemblier s’anime tel un chef d’orchestre, harmonisant les éléments qui donneront vie à l’univers du film. Entre les mains de cet artiste des décors, la vision du réalisateur et les exigences du directeur de la photographie prennent forme.

Conception des décors, une tâche à la fois exigeante et inspirante. L’ensemblier plonge dans l’essence même du scénario, traduisant chaque mot en espaces palpables. Il façonne des mondes intérieurs et extérieurs, capturant l’essence même de la narration dans chaque recoin.

La recherche et la sélection des lieux de tournage deviennent une quête d’authenticité. Parcourant villes et campagnes, l’ensemblier déniche des décors naturels ou façonne des plateaux de tournage sur mesure, transformant le banal en extraordinaire.

La création ou l’acquisition de décors et d’accessoires devient une danse artistique. Chaque élément, qu’il soit construit sur mesure ou déniché dans les recoins les plus inattendus, trouve sa place dans l’ensemble, enrichissant l’esthétique du film.

Coordonner l’équipe de décoration, c’est orchestrer une symphonie visuelle. Sous sa direction, décorateurs et accessoiristes façonnent un tableau vivant, chaque détail contribuant à une composition visuelle cohérente et captivante.

La gestion du budget devient une discipline artistique à part entière. Équilibrant créativité et pragmatisme, l’ensemblier veille à ce que chaque centime investi serve à donner vie à la vision artistique, sans jamais compromettre la qualité du résultat final.

Dans cette valse créative, la collaboration avec les autres départements est essentielle. En étroite liaison avec les costumes, la photographie et les effets spéciaux, l’ensemblier assure une harmonie visuelle et narrative, où chaque élément trouve sa place dans le puzzle cinématographique.

Face aux contraintes artistiques et logistiques, l’ensemblier se mue en jongleur habile. Tel un funambule, il avance avec assurance, jonglant avec les exigences du scénario, les contraintes budgétaires et les délais de production, sans jamais perdre de vue l’objectif final : faire naître la magie du cinéma.

Le programme de formation a pour but de développer les compétences et les capacités nécessaires pour s’occuper des retouches et de l’imbrication d’images, de la création d’images de synthèse, d’effets spéciaux, etc.

La formation privilégie une meilleure connaissance du fonctionnement de l’environnement professionnel et de l’appropriation des méthodes et outils audiovisuels.

L’étudiant pourra ainsi apprendre de façon détaillée les pratiques professionnelles du métier de monteur de film :

Le programme de formation a pour but de développer les compétences et les capacités demandées à l’ensemblier ou ensemblière (en décoration, régie, peinture et design etc..) afin d’assurer les raccords des accessoires avec le scripte pour la continuité chronologique de plans filmés (ceux-ci étant tournés dans le désordre).

• Maintenir la cohérence visuelle : L’ensemblier doit veiller à ce que les décors, les accessoires et les lieux de tournage s’harmonisent de manière cohérente avec la vision artistique du film.
• Créer une immersion réaliste : En recréant des environnements authentiques et convaincants, l’ensemblier contribue à immerger le spectateur dans l’univers du film.
• Collaborer avec l’équipe créative : Travailler en étroite collaboration avec le réalisateur, le directeur de la photographie et d’autres membres de l’équipe pour concrétiser la vision artistique du film.
• Respecter les contraintes budgétaires : Gérer efficacement les ressources financières allouées au département artistique tout en maintenant la qualité et l’intégrité du design.
• Innover et résoudre les problèmes : Être capable de trouver des solutions créatives aux défis techniques et artistiques rencontrés lors du processus de production.
• Maintenir une connaissance à jour : Suivre les tendances et les évolutions dans le domaine du design et de la technologie cinématographique pour rester pertinent et compétitif.
• Maintenir des normes de sécurité : Veiller à ce que les décors et les accessoires soient sécurisés pour les acteurs et l’équipe de tournage tout en respectant les réglementations en matière de sécurité.
• Assurer la satisfaction du client : Répondre aux attentes du réalisateur et des producteurs en créant des décors qui soutiennent et renforcent la narration du film.

L’école privilégie un apprentissage pratique, c’est-à-dire « apprendre en faisant ». Dans notre cursus, l’étudiant sera impliqué dans différentes situations (fictives ou réelles) afin d’utiliser les compétences acquises en les faisant évoluer tout au long de sa formation.

L’enseignement sera dispensé par cycle d’apprentissage. Le cursus d’un cycle aboutira à la réalisation d’un projet. Le projet sera individuel (exposé sous forme écrite ou numérique) ou collectif.

Dans le cursus d’apprentissage de l’étudiant, le visionnage et le décryptage filmique, les travaux dirigés ou travaux accompagnés font partie intégrante de la formation.

Cette formation s’articule autour de 5 cycles d’apprentissage pour une année d’études (7 – 8 semaines par rythme scolaire) et autour de projets collectifs ou individuels axés sur une thématique imposée par la direction de l’école. Celle-ci peut se décliner aussi en projets libres.

En abordant des thématiques aussi diverses que variées et en utilisant différentes techniques et procédures, l’étudiant devra disposer d’outils d’analyses précis, exprimer son émotion et éduquer son regard à partir de séquences choisies dans des cinématographies de toutes les époques et de toutes les nationalités.

L’organisation par cycle d’apprentissage permet aux étudiants d’apprendre d’une manière inductive, en tirant des conclusions à partir de l’expérience vécue.

L’organisation modulaire permet le développement d’une approche des principes et des techniques prodigués dans les différents cours et ateliers: observation, écriture, introduction à la technique du plateau et analyse.

L’étudiant pourra ainsi appréhender de manière globale et créative les outils d’observations et la connaissance de la réalité du métier ainsi que les spécificités et qualités requises pour le travail en équipe.

En règle générale, l’évaluation sera effectuée tout au long de la formation (épreuves partielles, présence, participation, etc.). Un module d’un cycle (couplé à un projet spécifique) sera acquis par la présentation réussie d’une épreuve finale (ou une somme d’évaluations partielles).

La validation finale de chaque cycle d’apprentissage doit correspondre à l’acquisition d’au moins 80% des modules ainsi qu’à l’obtention minimale de la mention « satisfaisant » pour que le projet de fin de cycle soit validé par le collège des enseignants.