L’École de cinéma
Doubleur – Doubleuse (Voix)
Le métier de doubleur, également connu sous le nom de comédien de doublage, est une profession fascinante et exigeante dans le domaine de l’audiovisuel.
Un doubleur est un acteur qui prête sa voix à des personnages dans des films, des séries télévisées, des dessins animés, des jeux vidéo, et des publicités. Le doublage consiste à enregistrer la voix d’un acteur en remplacement de celle d’un acteur original pour adapter un contenu à une autre langue ou pour remplacer une voix existante par une nouvelle, souvent dans la même langue.
Le métier de doubleur est à la fois exigeant et gratifiant, demandant une combinaison unique de talents vocaux, d’interprétation et de technique. Pour ceux qui sont passionnés par l’art de la voix et de l’interprétation, le doublage offre une voie professionnelle riche en opportunités et en défis.
les formations
Diplôme de Doubleur – Doubleuse
Formation sur 4 semestres (2 ans)
1ère année :
Certificat en Doublage (voix)
2ème année :
Diplôme de Doubleur – Doubleuse
Brevet professionnel de Doubleur – Doubleuse
Formation sur 10 mois en cours du soir* ou weekend* au choix
(50h de cours en présentiel et/ou à distance)
Attestation de suivis de cours en Doublage (voix)
Formation sur 5 mois en cours du soir* ou weekend* au choix
(25h de cours en présentiel et/ou à distance)
Informations
Les inscriptions, dans la limite des places disponibles, seront prises soit pour une formation complète soit pour un cycle d’apprentissage. La période d’inscription est ouverte toute l’année. L’admission sera effectuée sur la base du dossier et du résultat de l’entretien avec le directeur de l’école.
Le doublage est une technique consistant à substituer à la langue originale de tournage d’une œuvre audiovisuelle (film, série, etc.), une autre langue afin de diffuser cette œuvre dans des pays étrangers. Désormais, la plupart des œuvres audiovisuelles sont à la fois doublées et sous-titrées. Puisque le doublage permet de se plonger dans l’action en immersion totale, l’immense succès de certaines séries télévisuelles tient en grande partie aux performances vocales du doubleur. Certains films optent pour une solution hybride, entre doublage et sous-titrage : ils font parler certains personnages dans une langue autre que celle du doublage, qui est sous-titrée.
Le sous-titrage est apprécié des spectateurs qui veulent entendre les voix et les bruitages originaux, ou encore par ceux qui veulent s’habituer à entendre une langue étrangère pour mieux l’apprendre. Il permet d’avoir, la plupart du temps, une expérience plus proche de celle que le réalisateur souhaite faire vivre au spectateur.
Les textes des dialogues de doublage ne correspondent pas toujours exactement à ceux des sous-titres. Les contraintes de synchronisme d’une version française et les contraintes d’espace et de temps du sous-titrage n’étant pas les mêmes, cette différence entre les deux versions est inévitable. La langue écrite des sous-titres n’obéit pas aux mêmes règles que la langue orale. Les sous-titres font preuve d’une grammaire plus « correcte » mais sont aussi plus figés. Leur but est d’être limpides et efficaces. Vouloir « faire coller » les sous-titres au texte, ou l’inverse, est considéré par certains auteurs comme une hérésie.
Chaque version (doublée ou sous-titrée) a son langage propre et s’adresse à un public différent. Si des spectateurs s’amusent à comparer les versions et observent de grandes différences, ils ne doivent pas perdre de vue les spécificités inhérentes à chaque méthode.
Le programme de formation a pour but de développer les compétences et les capacités d’innovation nécessaires afin de maitriser les différentes étapes du sous-titrage dans le milieu du cinéma :
- Le repérage
- La traduction
- La simulation
- La gravure, incrustation ou packaging
C’est la première étape au laboratoire. À partir d’une copie du film comportant un time-code (ou TC) et d’une transcription du dialogue, un technicien découpe le dialogue en sous-titres. Le repérage doit faciliter au maximum la lecture du spectateur et pour ce faire, il est établi en fonction des plans et de leur rythme.
Le traducteur reçoit ensuite du laboratoire : un fichier MPEG-1 time-codé, le dialogue numéroté et le fichier informatique contenant toutes les données du repérage. Le fichier retourne au laboratoire pour la troisième étape, la simulation..
Toujours en vidéo, le traducteur visionne les sous-titres tels qu’ils apparaîtront sur l’écran avec un simulateur. Le simulateur est le premier spectateur, son avis sur les sous-titres est important pour la qualité du travail.
La gravure (film argentique), l’incrustation (vidéo), ou le packaging (cinéma numérique, DVD) est la dernière étape.
L’avenir de la diffusion de sous-titres dans le domaine de la télévision passera par la disparition progressive de la diffusion télétexte ou incrustation dans l’image à la diffusion. La diffusion étant maintenant presque uniquement numérique (en 2012 tous les vecteurs européens devront être numériques), il suffit d’ajouter autant de composantes de sous-titres dans le flux de données de la chaîne qu’il y a de versions de sous-titres (comme pour un DVD). A la réception le spectateur choisit sa version (pour sourd et malentendant, en français, en allemand, etc.) et le terminal DVB superpose aux images de la vidéo les images des sous-titres. On retrouve donc la flexibilité du télétexte, avec en prime la qualité des sous-titres incrustés à la diffusion (chaque chaîne reste maître de la typographie, des couleurs, etc…).
L’école privilégie un apprentissage pratique, c’est-à-dire « apprendre en faisant ». Dans notre cursus, l’étudiant sera impliqué dans différentes situations (fictives ou réelles) afin d’utiliser les compétences acquises en les faisant évoluer tout au long de sa formation.
L’enseignement sera dispensé par cycle d’apprentissage. Le cursus d’un cycle aboutira à la réalisation d’un projet. Le projet sera individuel (exposé sous forme écrite ou numérique) ou collectif.
Dans le cursus d’apprentissage de l’étudiant, le visionnage et le décryptage filmique, les travaux dirigés ou travaux accompagnés font partie intégrante de la formation.
Cette formation s’articule autour de 5 cycles d’apprentissage pour une année d’études (7 – 8 semaines par rythme scolaire) et autour de projets collectifs ou individuels axés sur une thématique imposée par la direction de l’école. Celle-ci peut se décliner aussi en projets libres.
En abordant des thématiques aussi diverses que variées et en utilisant différentes techniques et procédures, l’étudiant devra disposer d’outils d’analyses précis, exprimer son émotion et éduquer son regard à partir de séquences choisies dans des cinématographies de toutes les époques et de toutes les nationalités.
L’organisation par cycle d’apprentissage permet aux étudiants d’apprendre d’une manière inductive, en tirant des conclusions à partir de l’expérience vécue.
L’organisation modulaire permet le développement d’une approche des principes et des techniques prodigués dans les différents cours et ateliers: observation, écriture, introduction à la technique du plateau et analyse.
L’étudiant pourra ainsi appréhender de manière globale et créative les outils d’observations et la connaissance de la réalité du métier ainsi que les spécificités et qualités requises pour le travail en équipe.
En règle générale, l’évaluation sera effectuée tout au long de la formation (épreuves partielles, présence, participation, etc.). Un module d’un cycle (couplé à un projet spécifique) sera acquis par la présentation réussie d’une épreuve finale (ou une somme d’évaluations partielles).
La validation finale de chaque cycle d’apprentissage doit correspondre à l’acquisition d’au moins 80% des modules ainsi qu’à l’obtention minimale de la mention « satisfaisant » pour que le projet de fin de cycle soit validé par le collège des enseignants.